"Tant que tu vivras, cherche à t'instruire: ne présume pas que la vieillesse apporte avec elle la raison" Solon

Une alternative écologique au glyphosate existe… L’État empêche son homologation


Suite au renouvellement pour 5 ans de la licence du glyphosate par la Commission Européenne, nous vous proposons de découvrir une des alternatives naturelles et sans danger qui pourrait remplacer l’herbicide cancérogène de la firme Monsanto.

Le glyphosate, c’est ce composant chimique qui est classé comme « probablement cancérogène » pour l’Homme par l’OMS et qui se trouve dans le célèbre Roundup de Monsanto. Malgré la gronde générale au sein de l’Union Européenne, la Commission Européenne a renouvelé pour cinq ans sa licence d’exploitation. Cette décision qui date du 27 novembre pourrait s’expliquer par le fait que l’Agence européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) considèrent la substance comme « sans danger particulier ». On se demande bien quels rapport ont pu lire ces deux organismes…

Au sein même de l’entreprise qui l’a fabriqué, Monsanto, on estime qu’il existe un lien entre le glyphosate et différentes formes de cancer qui se sont développés chez de nombreuses personnes. C’est dire à quel point ce produit est d’une dangerosité incommensurable. Et pourtant, on en reprend pour 5 ans… grâce (ou à cause de) à l’Allemagne notamment.

Le Croq’Mousse, c’est son nom, est né après plusieurs années de recherches et un investissement colossal de l’ordre d’un million d’euros. Son concepteur, Jacques Le Verger, l’a mis au point avec des scientifiques du CNRS et l’a déjà expérimenté en Bretagne avec des résultats qui sont plus que satisfaisants. Un rapport dressé par un laboratoire indépendant estime qu’il serait tout aussi puissant que le glyphosate, les effets néfastes et dévastateurs en moins, puisqu’il est constitué d’algues marines.

Mais face à la puissante firme américaine et les lobbies qui sont derrière, ce pauvre agronome français essaye de faire homologuer son produit auprès de l’ANSES, en vain. Et on devine pourquoi. Avec son entreprise, Osmobio, il espère bien faire autoriser son invention aux États-Unis, où il compte implanter son produit prochainement.

Il est nécessaire, dès lors que des alternatives existent, de les exploiter. Tout le monde en sortira gagnant. Enfin presque tous, puisque les seuls perdants dans cette affaire seront les grandes firmes comme Monsanto. Mais qu’importe, puisqu’il s’agit de notre santé et de la protection de l’environnement ! Ces produits ont suffisamment fait de dégâts et pourtant…

Un reportage lui a d’ailleurs été consacré sur La Chaine Parlementaire (LCP). On vous laisse le découvrir :